Dépister tôt les artères bouchées peuvent sauver votre vie

, par  Amessi , popularité : 6%

L’artérite est une maladie dangereuse

Une personne sur six de plus de cinquante cinq ans souffre d’artérite (ou Arttériopathie Oblitérante des membres inférieurs AOMI)

l’AOMI est souvent le signe d’un manque d’activité physique adaptée, de tabagisme, et d’un manque d’air pur.

Cela peut réduire la circulation du sang non seulement dans vos jambes mais également au niveau de votre cœur ou de votre cerveau.

Le cholestérol représente au grand maximum 10 % des lésions. Donc 10 % d’une obstruction partielle, qui n’est pas responsable en elle-même de l’infarctus. »

Le cholestérol n’intervient dans aucun de ces phénomènes. Dr Michel de Lorgeril

Les personnes de plus de 50 ans et qui fument ou qui sont diabétiques, hypertendus, en surpoids ou ont des antécédents cardiovasculaires sont à risque d’artérite. Ce risque augmente avec l’âge.

Près de 70% des personnes n’ont pas connaissance de leur maladie artéritique avant d’avoir de sérieuses complications comme une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral, une gangrène ou une amputation. Un dépistage précoce avec des mesures préventives permet de diminuer le risque de ces complications.

L’écho-Doppler artériel

C’est l’examen le moins invasif, réalisé par un angiologue, permettant d’évaluer le degré de rétrécissement des artères et de rechercher la présence d’artères « obstruées » en déplaçant une sonde d’échographie sur le trajet des artères. Cet examen est non douloureux et très fiable. Il doit être complété par la mesure de l’IPS (index des pressions systoliques). Cet index évalue la qualité de la perfusion artérielle au niveau du pied, mais il peut être impossible à mesurer chez le patient diabétique en raison de la présence de calcifications artérielles. Pour en savoir plus

L’écho-doppler est l’examen de référence dans le cadre du dépistage de l’artérite chez le patient diabétique. Afin de préciser l’atteinte artérielle retrouvée par l’examen écho-doppler, on a parfois recours à des examens dits morphologiques permettant de préciser les lésions, notamment si l’on envisage un traitement chirurgical :

Angioscanner et angio-IRM :

l’angioscanner nécessite une injection de produit à base d’iode à l’intérieur des veines. Ces deux examens donnent une image de toutes les artères du corps humain et permettent de détecter d’éventuels rétrécissements.

  • Artériographie :
    il s’agit d’un examen invasif nécessitant la ponction d’une artère, classiquement l’artère fémorale au niveau du pli de l’aine. Cet examen apporte un diagnostic précis sur les lésions artérielles. Il est très utile pour préciser l’atteinte artérielle des artères situées sous le genou. Cet examen a un petit risque en raison de la ponction artérielle (risque d’hématome pouvant conduire à une intervention chirurgicale d’hémostase). L’inconvénient de cette technique est la nécessité d’injecter dans l’artère un produit iodé potentiellement nuisible pour la fonction de reins chez ces patients diabétiques souvent porteurs d’une atteinte rénale favorisée par la maladie diabétique. Il est admis de façon quasi consensuelle que l’artériographie diagnostique reste l’examen de référence pour l’évaluation de l’artérite distale sous le genou du patient diabétique.

sources :

AMESSI
vasculaire.com

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