Prix Nobel de Médecine 2009 pour la découverte des télomères
Cette découverte ouvre des perspectives thérapeutiques intéressantes. Si les télomères sont raccourcis, la cellule vieillit. Si la télomérase a une activité forte, la longueur des télomères est maintenue, et le vieillissement de la cellule est retardé, comme par exemple dans une cellule cancéreuse. Conséquence, une des pistes actuellement creusées par les chercheurs en cancérologie vise à bloquer par un médicament ou un « vaccin » l’activité de la télomérase des cellules du cancer. Par contre le phénomène de vieillissement de l’organisme entier est plus complexe, il ne suffit pas d’avoir des télomères très longs ou une télomérase en pleine forme pour vivre éternellement...
D’autres chercheurs ont depuis également démontré qu’il existait des maladies qui affectaient les télomères et donc endommageaient les cellules de l’organisme : certaines formes héréditaires d’anémie, des maladies de peau ou des poumons.
Cette découverte est donc bien majeure, ayant permis de mieux comprendre le fonctionnement de l’organisme humain et ouvrant des perspectives thérapeutiques prometteuses.
Source : communiqué de presse de l’Assemblée Nobel, 5 octobre 2009
© Image : site de l’Assemblée Nobel