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Le « trou » dans la couche d’ozone pas réparé avant 2065, au lieu de 2050, selon un rapport de l’ONU
AP | 18.08.06
Du fait de la réduction de la couche d’ozone provoquée par les émissions de gaz à effet de serre, la Terre est exposée à des rayons solaires qui s’avèrent être dangereux : trop d’ultraviolets peuvent causer des cancers de la peau et mettre à mal l’équilibre de la chaîne alimentaire en détruisant détruire de toutes petites plantes se situant au début de la chaîne alimentaire.
Le « trou » dans la couche d’ozone apparaît tous les ans depuis le milieu des années 80, à la fin de l’hiver en Antarctique -soit en août. Il atteint sa taille maximale en général fin septembre.
Les experts ont revu le temps de récupération à la hausse en raison de la poursuite attendue des émissions de chlorofluorocarbone (CFC) dans l’atmosphère pendant de nombreuses années : ces gaz sont présents dans les climatiseurs, les sprays aérosols et d’autres équipements du genre.
Mais ils ont ajouté un bémol à ces mauvaises nouvelles : on note en effet une baisse du niveau des CFC dans les deux premières couches atmosphériques encerclant la Terre.
« Le niveau de substances détruisant l’ozone continue de baisser après avoir atteint un pic entre 1992 et 1994 en ce qui concerne la troposphère (plus basse couche de l’atmosphère) et à la fin des années 90 pour la stratosphère (deuxième couche principale de l’atmosphère), » a précisé le secrétaire général de l’OMM, Michel Jarraud.
Ces CFC sont de moins en moins utilisés chaque année, selon lui. En 1997, 180 pays se sont engagés à réduire leur consommation, en vertu du protocole de Montréal.
Le 20 septembre 2005, le trou au-dessus de l’Antarctique avait atteint 27 millions de kilomètres carrés, soit un peu moins que son record établi en 2003 : environ 29 millions de km carrés. AP