Feu vert britannique à la recherche sur des embryons hybrides
La Human Fertilisation and Embryology Authority a ainsi autorisé l’étude d’un type spécifique d’embryons hybrides, nommés « hybrides cytoplasmiques », dont le matériel génétique est à 99,9% humain et 0,1% animal.
La Grande-Bretagne serait la première à autoriser formellement ce type de recherches, selon un porte-parole de la HFEA. Certains pays, comme l’Australie, les ont en revanche interdites.
Deux équipes de chercheurs britanniques ont demandé il y a près d’une an à la HFEA l’autorisation de créer de tels embryons en recourant à des ovules bovins pour surmonter la pénurie d’ovules humains.
Les scientifiques espèrent prélever sur les embryons ainsi créés - qui doivent être détruits dans les 14 jours - des cellules souches susceptibles de traiter certaines maladies dégénératives.