Sommaire
- Café en capsules : un bon goût de cancer
- Reconnu cancérogène chez le rat (leucémies, cancers du foie et de la vésicule biliaire), le furane a été listé comme cancérogène probable chez l’homme.
- Acrylamide : une présence embarrassante
- « L’acrylamide est une substance chimique qui se forme naturellement dans les aliments riches en amidon au cours des processus de cuisson à haute température au quotidien (friture, cuisson au four, rôtissage et transformation industrielle à + 120°) ».
- Après avoir été ingérée, cette substance est absorbée par le tractus gastro-intestinal (une voie de passage allant des lèvres à l’anus et qui est chargée du transport et de la digestion des aliments), distribuée à tous les organes, puis métabolisée. En résulte le glyciamide (une substance cancérigène) qui serait responsable de mutations génétiques et de tumeurs observées chez l’animal par l’équipe scientifique de l’EFSA.
- Seuls trois types de produits présentent une baisse de leur taux d’acrylamide :
- En revanche, on trouve toujours plus d’acrylamide dans :
- Vertus
- Méfaits
Café en capsules : un bon goût de cancer
Le café préparé à partir de capsules, comme celles que vante si bien l’acteur George Clooney, contient des taux élevés de vapeurs de furane, un composé polycyclique voisin du benzène, entrant dans la composition de solvants comme le tétrahydrofurane (THF).
Reconnu cancérogène chez le rat (leucémies, cancers du foie et de la vésicule biliaire), le furane a été listé comme cancérogène probable chez l’homme.
** LE FURANE [Le furane est un composé organique hétérocyclique (un cycle à quatre atomes de carbone et un atome d’oxygène) qui se forme durant le traitement thermique des aliments, s’est avéré être cancérigène lors d’études réalisées en laboratoire sur des animaux. Le furane est donc un peu l’homologue de l’acrylamide, une molécule qui se forme dans les aliments grillés (et leur donne leur goût et leur odeur), et qui est également cancérigène]
D’après une équipe de chercheurs espagnols, la substance toxique resterait piégée dans la capsule alors qu’une machine à filtre propose un café trois fois moins dosé en furane car la molécule a pu se volatiliser.
Toutefois, les experts veulent se montrer rassurants : selon eux, il faudrait en boire une vingtaine par jour pour risquer quoi que ce soit. Toutefois, ils oublient de préciser à quel délai : si leur assertion est certainement vraie à court et moyen termes, qu’en est-il à plus long terme.
Source : S. Altaki, F. J.,Santos et MT Galceran dans Food Chemistry – 2011
Acrylamide : une présence embarrassante
Manger des chips et des biscuits, boire du café instantané continue de nous exposer à une contamination à l’acrylamide…
Cette substance chimique, potentiellement cancérogène chez l’homme, se forme lorsque les aliments riches en glucides sont cuits, frits ou rôtis à une température supérieure à 120 °C.
Pour contrer ce poison, l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) demandait en 2007 aux différents États d’inciter leurs fabricants alimentaires à faire des efforts pour abaisser la teneur en acrylamide de leurs produits. Or, le récent rapport dans lequel l’autorité européenne analyse 22 catégories d’aliments montre que rien n’a été fait.
L’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié un communiqué après avoir rendu un avis scientifique sur l’acrylamide dans les aliments.
« L’acrylamide est une substance chimique qui se forme naturellement dans les aliments riches en amidon au cours des processus de cuisson à haute température au quotidien (friture, cuisson au four, rôtissage et transformation industrielle à + 120°) ».
Logiquement, elle est présente dans « un large éventail d’aliments consommés au quotidien » note l’EFSA, dont certains produits frits comme les chips, frites ou encore les pommes de terre, les biscuits salés industriels ou le pain. D’ailleurs, biscottes et biscuits sont aussi, pour les enfants en bas âge et nourrissons, la source la plus importante d’acrylamide.
Après avoir été ingérée, cette substance est absorbée par le tractus gastro-intestinal (une voie de passage allant des lèvres à l’anus et qui est chargée du transport et de la digestion des aliments), distribuée à tous les organes, puis métabolisée. En résulte le glyciamide (une substance cancérigène) qui serait responsable de mutations génétiques et de tumeurs observées chez l’animal par l’équipe scientifique de l’EFSA.
Cette équipe, en se penchant sur le sujet, a observé l’éventualité d’un risque cancérigène, ainsi que des effets sur « le système nerveux, le développement pré et post natal, ainsi que sur le système reproducteur masculin ».
Seuls trois types de produits présentent une baisse de leur taux d’acrylamide :
- les crackers (- 35 %)
- les biscuits (- 49 %)
- le pain d’épice (- 27 %)
En revanche, on trouve toujours plus d’acrylamide dans :
- les biscottes + 36 %
- dans le café instantané + 370 %
- dans les chips qui, avec 4.804 microgrammes par kilo, en détiennent le triste record, battant même celui déjà dénoncé en octobre 2009 et qui n’était alors que de 4.180 microgrammes par kilo.
Les mesures volontaires proposées par les industriels – il est en effet possible en changeant certains modes de fabrication de réduire l’acrylamide – se sont donc résumées à des déclarations de bonne intention.
Et on peut craindre que la situation ne soit encore moins brillante en France : notre pays a transmis en tout et pour tout huit analyses à l’EFSA…
À quand l’obligation de mentionner le taux d’acrylamide sur les emballages ?
- Acrymalide
Source : http://trinite.1.free.fr/sante/caps...
Quant au café moulu :
Caféine
La caféine, que l’on retrouve aussi bien dans le café et le thé que dans les sodas, mais également le chocolat et certaines préparations alimentaires, est la substance pharmacologiquement active la plus consommée au monde (120 000 tonnes par an).
Les effets du café sur l’organisme sont complexes et divers, il est bon de démêler le vrai du faux et de prendre quelques précautions de consommation et d’usage.
Vertus
Appareil uro-génital :
une consommation quotidienne (3 tasses par jour) permet :
d’améliorer le volume mictionnel sans modifier le débit urinaire de pointe,
une meilleure motricité des spermatozoïdes.
Mémoire :
diminue les troubles de la mémoire liés à l’âge,
améliore la mémoire à long terme, la capacité à anticiper et les performances aux tests psychomoteurs.
cirrhose :
2 tasses de café par jour diminuent de 40 % le risque de cirrhose,
protège des hépatocarcinomes cellulaires.
Cancer :
risque de cancer de la bouche, du pharynx et de l’oesophage diminué.
Migraine :
effet vasoconstricteur des artères cérébrales qui agit sur les migraines et les céphalées chroniques quotidiennes.
Régulation de la glycémie :
effet modulateur du passage systémique du glucose au niveau de l’intestin grêle grâce aux polyphénols et à l’acide cholinergique présents dans la caféine.
Régulation du transit, lutte contre la constipation.
Méfaits
Cancers :
vessie, côlon et rectum : risque cancéreux par la diminution de sécrétion exogène de cholestérol et d’acide biliaire en rapport avec la consommation de caféine.
Œil :
problèmes de pression oculaire chez les sujets à risque de glaucome.
Cerveau :
plus de 6 tasses par jour : risque d’hémorragies méningées chez les porteurs d’anévrisme cérébral.
Grossesse :
risques de fausses couches et de naissances d’enfants mort-nés.
Dermatologie :
prurit, conjonctivite, rhinite, asthme, dermatite atopique.
Cœur et hypertension :
hypertension artérielle chez les personnes à risques avec une consommation abusive,rigidité de l’aorte quand le café est associé à la cigarette,risque de maladie coronarienne.Effet sur les lipides, augmente le taux de cholestérol.
Sommeil :
influe négativement sur la qualité du sommeil,
diminue la sécrétion de mélatonine.